17 février 2021

Développement personnel

Et si l’échec était la clé du succès ?

L’échec peut faire peur, mais s’il était en fait la clé du succès ? Les échecs nous donnent la possibilité de rebondir, d’apprendre de nos erreurs, et nous aident à apprécier le succès.

L’échec peut faire peur, pourtant, comme le rappelait Winston Churchill, « la recette du succès, ne serait-ce pas finalement d’aller d’échec en échec sans jamais rien perdre de son enthousiasme ? ». En fait, nous avons souvent peur de l’échec, car nous oublions que celui-ci n’est pas définitif. Il faut néanmoins garder à l’esprit que l’échec est loin d’être une fin en soi, mais que pour avancer, il faut accepter la possibilité d’échouer. Enfin, sans échecs il serait difficile d’apprécier le succès et de nous épanouir.

Qu’est-ce que l’échec ?

La perception de l’échec change en fonction des cultures. En France par exemple, nous le nions lorsqu’il survient, oubliant souvent qu’il n’est pas définitif et qu’il ne nous définit pas. Ailleurs, dans les pays anglo-saxons et scandinaves entre autres, l’échec est au contraire un indicateur de notre capacité à réussir. Au contraire d’un parcours linéaire sans aucun obstacle, l’échec permet d’apprendre à surmonter les difficultés : il permet le rebond. Il est donc inutile d’en avoir honte !

De la culture de l’échec à la culture du rebond

Dans les pays où l’échec est mal vu et où les parcours sans fautes sont valorisés, il peut être difficile de se lancer et de sortir des sentiers battus. Lorsque la culture de l’échec est dominante, il est préférable de mener une vie avec peu de défis, car la probabilité d’échouer est alors plus faible. Mais de fait, la probabilité de se dépasser l’est donc également. Dans la culture de l’échec, c’est donc la peur d’échouer qui domine. Souvent, nous racontons d’ailleurs nos réussites en omettant de parler des obstacles traversés. Cela participe donc directement à renforcer ce sentiment.

Cette vision de la réussite occulte souvent le fait que la route menant au succès est parfois semée d’embûches, et qu’il faut les surmonter pour atteindre ses objectifs. Lors de la traversée, il est possible de trébucher et de connaître l’échec. Est-ce un mal en soi ? Non, car nous pouvons toujours nous relever, apprendre de nos erreurs et continuer notre route. C’est pour cela qu’à l’inverse de la culture de l’échec, il y a la culture du rebond ; parce qu'après chaque échec, il est possible de rebondir et de transformer les difficultés du passé en atouts du présent.

L’échec n’est pas définitif

Comme le disait Marcel Proust, « il n’y a pas de réussite facile, ni d’échec définitif ». Dans la culture du rebond, l’échec est tout sauf définitif. Au contraire : l’échec est même initiateur de changement, et donc de progrès. Prenons un exemple concret : un enfant qui apprend à marcher. Ses premiers pas seront précédés et suivis de nombreuses chutes jusqu’à ce que la marche soit acquise. Est-ce pour autant une raison de dire à cet enfant d’arrêter de marcher, car il n’arrête pas de tomber ? Non, car chaque chute lui apprend à maîtriser son équilibre et à progresser.

Ce principe s’applique d’ailleurs tout au long de notre vie : après chaque chute, ou chaque échec, nous pouvons nous relever, persévérer et apprendre de nos erreurs. L’échec n’est en rien définitif, il est simplement une étape de notre parcours. D’ailleurs, dans le domaine scientifique, l’échec est même valorisé ! En effet, il permet d’invalider une hypothèse, d'augmenter notre savoir et de réorienter les recherches dans une autre direction.

Peut-être avez-vous connu ce que vous considérez être un échec dans votre sevrage tabagique, et avez-vous fumé une cigarette à l’occasion d’une soirée. Les échecs ont tendance à provoquer des émotions négatives et à remettre nos projets en cause. Pourtant, sachez que cet écart n’est pas une rechute, et que ce n’est pas parce que vous avez fumé une cigarette que vous devez remettre tous vos efforts en cause. Au contraire ! Ces réussites restent les vôtres, et il est encore possible de vous ressaisir et de poursuivre votre sevrage. Cet écart vous aura même permis d’en apprendre sur vous et d’identifier certains de vos déclencheurs. Vous en ressortez donc plus fort. Si vous en sentez le besoin, sachez également qu’il existe des outils pour vous aider. C’est le cas de Kwit, qui s’est donnée pour mission de rendre votre arrêt du tabac ludique en vous accompagnant de manière bienveillante.

L’échec met à portée la clé du succès

L’échec ne constitue donc pas la fin, mais seulement une étape de notre parcours. S’il traverse notre route et que nous savons en tirer les leçons nécessaires, il nous permet même de nous remettre en question lorsque cela est nécessaire et par là même, il nous fait avancer.

L’échec, premier pas vers le succès

Imaginons que vous ayez en tête un projet qui vous tient à cœur. Vous avez deux possibilités :

  • Vous motiver et tenter le tout pour le tout en vous lançant, au risque de connaître des déconvenues.

  • Rester où vous êtes et laisser passer ce projet, sans risquer de connaître l’échec en l’accomplissant.

Que préférez-vous ? Se poser cette question permet de se rendre compte que la seule manière de réussir, c'est d'essayer, même si le chemin peut être semé d'embûches. Mais alors, qu’est-ce qui est le mieux entre risquer l’échec en avançant, et rester dans notre zone de confort au risque de le regretter par la suite ? C’est à vous de choisir, la décision vous est propre.

Pour réussir, il faut donc essayer, et par là même accepter la possibilité de l’échec. Et si l’échec se présente, il faut apprendre à en tirer les conclusions nécessaires pour s’en relever plus fort.

Apprendre de ses échecs pour obtenir les clés du succès

C’est en se mettant en action que nous pouvons connaître l’échec. Mais si cette action nous permet d’apprendre, de tester des hypothèses, même si elle se révèle infructueuse, est-ce pour autant un échec ? Après tout, « c’est en forgeant qu’on devient forgeron », et c’est en échouant que l’on acquiert de l’expérience. En apprenant de nos maladresses, nous pouvons évoluer en identifiant nos points à améliorer afin de ne pas reproduire en boucle les mêmes erreurs. En procédant ainsi, il est même possible d’anticiper les futurs obstacles, ce qui permet de se préparer au mieux pour les affronter.

Par la suite, nous rencontrerons peut-être de nouvelles difficultés, mais elles seront différentes, et l’expérience acquise nous permettra de les surmonter plus facilement. Petit à petit, nous transformerons ces échecs en atouts et ils nous aideront à grandir, à nous rapprocher de notre objectif et à saisir la clé du succès.

Se retrouver et apprécier le succès grâce à l’échec

Comme le disait Nick Gleason, « la réussite est l’accumulation d’échecs, d’erreurs, de faux départs, de confusions, et la volonté de continuer malgré tout ». L’échec n’est donc en rien définitif, et associé à la persévérance, il peut même se révéler très utile dans votre parcours. Il vous permet en effet de marquer une pause afin de réfléchir à ce qui vous a justement mis en échec. Ce faisant, vous pouvez envisager des alternatives auxquelles vous n’auriez pas forcément pensé, et qui vous aideront dans la poursuite de votre projet. En cela, l’échec peut s’avérer bénéfique. De plus, il faut admettre que le vivre permet par la suite d’apprécier toute la saveur de la réussite !

L’échec pour se recentrer sur soi puis viser le succès

L’échec, lorsqu’il survient, nous coupe dans notre action et nous force à nous arrêter quelques instants. Mais cet arrêt forcé nous offre un temps d’introspection et de réflexion idéal, nous permettant de faire le point sur le chemin parcouru.

Ce temps de repos est également l’occasion parfaite pour écouter notre petite voix intérieure, et nous questionner sur notre parcours. Est-ce que ce que nous sommes en train de faire nous plait ? Sommes-nous épanouis ? Rêvions-nous de faire autre chose avant de nous lancer ? Il est important de répondre à ces questions avec bienveillance et en étant indulgent avec nous-même. Ces questions nous aideront notamment à nous recentrer sur ce que nous aimons.

L’échec peut ainsi être vu comme une intersection sur notre parcours : il nous permet de changer de voie et d'accepter de nouvelles opportunités que nous hésitions auparavant à saisir. C’est d’ailleurs d’échecs que sont nées beaucoup de réussites. Par exemple, saviez-vous que si J.K. Rowling n’avait pas été renvoyée, elle n’aurait probablement jamais écrit Harry Potter ? Une preuve encore s’il en faut que les échecs sont l’occasion de se réinventer et de trouver notre voie.

Connaître l’échec pour apprécier le succès

Il est probable que quelqu’un qui n’a jamais connu l’échec ait du mal à apprécier le succès. Une personne pour qui réussir est devenu normal éprouve probablement des difficultés à se réjouir lors d’un nouveau succès. Peut-être même a-t-elle perdu en humilité, car elle a remarqué que tout le monde n’avait pas la même chance qu’elle. Mais cela ne dure qu’un temps, et l’échec est d’autant plus difficile à supporter pour une personne qui n’a encore jamais eu à l’affronter.

Une chute nous permet d’apprendre de nos erreurs et de comprendre nos pairs. Ainsi, en plus de nous faire grandir, l’échec nous rend également plus humble. Il nous permet de comprendre que rater quelque chose ne fait pas pour autant de nous un raté. C’est vrai pour nous, mais également pour les autres.

Enfin, échouer nous permet d’apprendre à apprécier la réussite et à être reconnaissants de ce que nous avons. Lorsque la clé du succès se présente à nous après cela, nous pouvons d’autant plus la savourer.

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