3 août 2022

Témoignages

Arrêter de fumer avec Kwit : le témoignage de Caroline

Arrêter de fumer peut sembler difficile, mais cela n’est pas impossible. Caroline témoigne dans cet article de sa relation avec la cigarette et de son expérience avec l’application Kwit.

Vous souhaitez arrêter de fumer mais avez peur de vous lancer ? Le témoignage d’anciens fumeurs peut vous aider à faire le premier pas. Dans cet article, Caroline, utilisatrice de l’application Kwit, vous parle de son expérience avec la cigarette et de l’application qu’elle a utilisée pour arrêter de fumer définitivement.

“La cigarette représentait tellement de choses pour moi”

Le ras-le-bol s'est installé progressivement il y a quelques mois.

Au début, je me suis dit qu'il s'agissait d'une lubie qui allait passer. Après tout, je fumais depuis tellement longtemps que je ne voyais pas comment j'aurais pu avoir le déclic d’arrêter de fumer du jour au lendemain.

La cigarette représentait tellement de choses pour moi : une amie, une béquille, un anxiolytique, une épaule rassurante, une compagne qui me tenait la main dans les moments difficiles. Je me disais parfois que sans elle, je n'aurais parfois pas eu la force de me lever le matin et de traverser cette existence qui n'est pas toujours tendre.

Contre toute attente, ce ras-le-bol a petit à petit pris de l'ampleur. Moi qui refuse de dépendre de qui que ce soit, j'ai réalisé que je dépendais d'un paquet de cigarettes en carton de quelques centimètres et que sans lui, je perdais complètement les pédales.

“Toute ma vie tournait autour de mon addiction”

Toute ma vie tournait autour de mon addiction : je refusais les invitations chez les non-fumeurs, je rechignais à aller au cinéma car j'étais incapable de tenir deux heures sans fumer, je choisissais mes destinations de vacances en fonction du temps de vol, je ne sortais que quand on pouvait manger en terrasse, et j'en passe.

Comme beaucoup de fumeurs, ma sérénité reposait sur le fait d'avoir un stock de cigarettes chez moi. Les rares fois où je me suis retrouvée à sec, j'ai arpenté la ville en tous sens pour trouver un tabac ouvert et ce, qu'il vente ou qu'il neige. Il m'est arrivé de sortir de chez moi en oubliant mon paquet et j'ai fait demi-tour en catastrophe ou interrompu mon trajet initial pour trouver un tabac, quitte à arriver en retard au travail : plutôt mourir que de passer une journée sans cigarette.

Chaque matin, je me voyais sortir du lit en bondissant pour courir vers mon paquet de cigarettes, comme si ma vie en dépendait. Tout était prétexte à en fumer une : la joie, la colère, la tristesse, la convivialité, les repas, le café, le travail, une bonne journée, une mauvaise journée aussi d'ailleurs.

Quand on me faisait une réflexion à ce sujet, je me braquais et je répondais des phrases cliché comme : « Il faut bien mourir de quelque chose ». Peu de temps avant que je me décide à arrêter de fumer, un collègue de travail m'a demandé si je comptais un jour arrêter de fumer. La réponse a été sans appel : « Moi, vivante arrêter de fumer ? Jamais. ».

“Je pouvais dépasser les deux paquets de cigarettes par jour”

Il y a environ un an, j'ai commencé à compter le nombre de cigarettes que je fumais chaque jour. Selon les événements de la journée, je pouvais aisément dépasser les deux paquets et mon record est établi à trois paquets de cigarettes en une seule journée. Les deux dernières années n'ont pas été de tout repos et l'escalade paraissait sans fin : je n'aurais pas été surprise de finir à quatre paquets de cigarettes par jour.

Les périodes qui suivaient le réveil et qui précédaient le coucher constituaient 50% de ma consommation quotidienne de cigarettes. La journée était moins frénétique : je fumais environ une fois par heure mais si j'étais angoissée ou stressée, il n'était pas rare que je fume deux cigarettes d'affilée.

C’est à ce moment que j’ai décidé d’arrêter de fumer. J'ai fait les choses à mon rythme et à ma façon, sans en parler à personne. Je me suis beaucoup documentée sur les moyens existants pour arrêter de fumer, j'ai consulté des sites spécialisés, j'ai regardé quels dispositifs existaient, etc. À aucun moment je ne me suis mis la pression car pour moi, effectuer ces démarches était déjà inespéré.

“C’est le programme de préparation à l’arrêt du tabac qui m’a convaincue”

Je me suis alors souvenue que mon meilleur ami avait travaillé pour Kwit, et j'ai consulté le site pour en savoir plus. C'est le programme de préparation à l'arrêt du tabac qui m'a convaincue car il collait parfaitement à ce que je cherchais : un accompagnement pédagogique et accessible qui m'apporterait des clefs de compréhension sur mon addiction.

J'ai étalé le programme sur plus de 9 jours, car chaque prise de conscience me secouait. J'avais besoin de digérer ce que je réalisais au fur et à mesure de ma lecture. En suivant ce programme, je me suis souvent exclamée : « Mais oui, bien sûr ! », tantôt par ironie, tantôt parce que l'on m'expliquait des choses complètement évidentes.

J'ai attendu de me sentir complètement prête, et un matin, je me suis levée et j'ai senti que j'étais suffisamment armée pour arrêter de fumer. À ma gauche, une cartouche de paquets de cigarettes pleine trônait sur le plan de travail de ma cuisine. À ma droite, une cigarette électronique, prête à être utilisée. Ma décision a été rapidement prise. C'était parti.

Me voici aujourd'hui en train de parler de la cigarette au passé. Je ne crie pas victoire pour autant, car je sais que je ne suis pas à l'abri d'une rechute. Pourtant, la fumeuse que j'étais n'aurait jamais pensé pouvoir passer ne serait-ce que 24 heures sans fumer. Mes proches n'en reviennent pas non plus, car je suis réputée pour être celle qui fumait le plus de tout leur répertoire, et dont la phrase fétiche était « une dernière pour la route ».

“Il n’est jamais trop tard pour bien faire”

J'utilise Kwit quotidiennement depuis un peu plus de quatre mois et me concernant, j'éprouve une fierté immense dès que je consulte l’application Kwit. Je n'ai eu aucun craquage et je ne souhaite pas m'en accorder car je sais que ça ne se limitera jamais à UNE cigarette. Si je replonge, c'est tout le paquet de cigarettes qui y passera.

Avec ce recul de quelques mois, je peux affirmer que je ne m'attendais absolument pas à ce qui allait se passer. Je pensais juste arrêter de fumer, point. Mais en fait, c'est tout mon quotidien qui a été transformé.

"Bon nombre de mes émotions étaient refoulées et j'étais absolument convaincue d'être maîtresse de ma vie. Au final, je me rends compte que je ne contrôlais absolument rien que la cigarette me coupait des autres et pire, de moi même.

Contre toute attente, je me sens moins anxieuse qu'avant et j'apprends à me créer une nouvelle vie sans cigarette : j'ai notamment lessivé tout mon appartement avec mes petits bras, à la fois par symbolisme et pour me réapproprier mon espace. N'ayant pas d'extérieur, j'avais fumé pendant 8 ans à l'intérieur et le résultat m'a atterrée.

Mis à part une insuffisance respiratoire chronique et quelques soucis dentaires, je m'estime chanceuse car je suis « passée entre les gouttes ». Aucune maladie grave ou incurable ne m'a été diagnostiquée et, si j'ai malgré tout abîmé mon corps, je suis encore en vie et en relativement bonne santé.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire.

Comme l’a si bien dit Caroline, “il n’est jamais trop tard pour bien faire”. Arrêter de fumer ne se fait pas en un claquement de doigts, mais parfois il suffit simplement d’un petit déclencheur comme :

  • Un ras-le-bol,

  • Un évènement,

  • Une envie de changement,

  • Un objectif à atteindre.

N'hésitez pas à rejoindre la communauté sur Instagram pour plus de conseils sur le sevrage tabagique.

Pour plus de conseils suivez nous sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram et Twitter.

Témoignages

Conseils pour arrêter de fumer — le témoignage de Rebecca

En savoir plus

Témoignages

Arrêter de fumer : comment rester motivé après une rechute — Témoignage de Victor

En savoir plus

Témoignages

Devenir son « soi idéal » en arrêtant la cigarette — Témoignage de Camille

En savoir plus

Témoignages

Se relever après des rechutes — Le témoignage de Dennis qui a réussi à dire adieu à la cigarette

En savoir plus